LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

La mer

On ne voit qu'elle à l'horizon

Lorsque par chance nous voguons

Sur cette pureté endiablée

Qui nous fait tous rêver

 

Ceux qui pensent pouvoir l'apprivoiser

Finiront tous dans ses fonds ensablés

Car au moindre faux pas

Elle vous renversera

 

Beaucoup s'en sont allé

Sans jamais en revenir

Car c'est lorsqu'on pense l'avoir domptée

Qu'elle nous prend notre avenir

 

Cela ne retire rien à sa beauté

Qui nous a toujours fascinés

Et que l'on doit protéger

De ceux qui veulent la polluer.

 

02.10.2002

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