LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

Ma bien-aimée

 Lorsque sa peau

 Touche la mienne

 De légers frissons

 Me parviennent

 

 Lorsque je hume son parfum

 Elle me transporte

 Vers des horizons

 Que je n'osais imaginer

 

 La sentir le samedi

 Tout contre moi

 Enveloppée dans mes draps

 Je me demande

 Si je ne rêvais pas

 

 Une si frêle demoiselle

 Dans les bras

 D'un doux jeune homme

 Est-ce normal

 De la retrouver ainsi

 

 Elle ma compagne de mes misères

 De mes joies et mes peines

 Elle a déjà beaucoup souffert

 Mais j'espère réparer cela

 Dès qu'elle sera

 À nouveau auprès de moi

 

 23.06.89

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