LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

La porte

J'ai entrouvert la porte

Et tu t'y es engouffrée

Depuis je te porte

Dans mon cour envoûté

 

Tu te faufiles dans mon esprit

Comme une belle mélodie

Tu me fais rêver quand tu souris

Sans me donner de répit

 

Tu as infiltré mes veines

Et tu circules dans mon corps

Tu me fais oublier mes peines

Et tout cela, sans effort

 

Dès l'instant où tu m'es apparue

Mon existence s'est ranimée

Avec toi ma vie n'est jamais déçue

Tu es mon univers, mon aimée

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