LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

Retenue

 

J'ai retenu mes mots
Comme j'ai retenu mes larmes
Pensant être un sots
Au milieu du vacarme

Je les ai enfoui profondément
Jusqu'à ne plus les trouver
Chacun dans son compartiment
Et a jamais oublié

Mais depuis la profondeur des abîmes
Des lettres se sont échappés
De petite phrases sublimes
Se sont finalement formées

C'est devenue des poèmes
Chantant le désespoir et le chagrin
De l'autre tiroir et son blasphème
Qui ne peut sortir de son écrin

La forces de ses dires
Fissures peu à peu la boite
En ne cessant d'écrire
Se crée une lézarde étroite

Il va finir par arriver le moment
Ou le compartiment va exploser
Et va faire place aux sentiments
Qui vont jaillir et se déverser

C'est là qu'enfin tu vas pleurer
Te sentir en une fois soulager
Eliberer de ta souffrance
Et donner libre cours à l'espérance

Celle qui t'apportera la joie
L'amour que tu te dois
Le bonheur est ton avenir
Et le passé un simple souvenir
.

03.05.2022

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam