LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

La vallée

Dans cette douce vallée

Je me suis précipité

Entre ces arbres merveilleux

Je ne pus être plus heureux

 

Même le ciel gris

M'apparut comme un cri

Celui que pousse la joie

Lorsque l'avenir s'ouvre à toi

 

L'air pur de la montagne

Me rend complètement libre

Mais pas dans nos fagnes

Ou l'on ne peut être ivre

 

Il faut monter plus haut

Pour permettre de se recharger

Peut-être faire le grand saut

Pour pouvoir tout recommencer

 

C'est dans ses immensités

Que l'on peut renaître

Face à toutes ses beautés

On peut enfin être

 

Être soi même

Partout où l'on s'aime

Être sans limites

Même si cela irrite

 

Car le bonheur énerve

Ceux qui l'ont oublié

Il faudrait qu'il se réserve

Afin de pouvoir à nouveau aimé.

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