LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

Dernier bonheur

Je l'ai aperçue

Dans un bar perdu

Elle fut l'éclaircie

De cette nuit de folie

 

Elle m'a souri

Je crus à ma vie

Elle m'a parlé

Je crus rêver

 

Ses paroles

Furent mon berceau

Le berceau de lumière

Celui de Molière

Celui de la tendresse enfumée

Dont mon cour s'est allumé

 

Je me mis à errer

Sous ses fenêtres cloîtrées

Mes songes

Ne furent dès lors

Que pour elle

 

Pas une minute

Je ne pus oublier

Ce visage ensoleillé

 

Mais c'est cet instant

Que choisit

Bien malgré moi

Celle que je n'attendais pas

 

Elle est venue me chercher

Elle m'a entouré

Elle m'a embrassé

Et je ne pus m'empêcher

D'y aller

 

26.03.90
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