LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

Ah l'hiver !

Je me suis émerveillé ce matin

En regardant par la fenêtre

Toute la rue avait été recouverte avec soin

N’épargnant aucun centimètre

 

Je ne pouvais voir que du blanc

Il n’y avait que cela à l’horizon

On ne pouvait pas voir un élan

Ni même un canasson

 

C’était comme si la nature

Avait décidé de tout effacer

De rendre tout plus pur

Afin de tout recommencer

 

C’était comme si le temps

Avait décidé de s’arrêter

Afin que pour un moment

Il puisse à nouveau respirer

 

Mais voila un perturbateur

Qui vient tout gâcher

Venant mettre ses sabots ravageurs

Sur cette beauté enneigée

 

Toujours le même a tout gâché

L’homme ne pourra donc jamais apprécier

Les plaisirs simples que nous offre la terre

Surtout pendant la période d’hiver

 

05.03.2008

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