LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

Tranchées

Le silence pesant de la nuit
Est coupé par le sont des sirènes.
Les hommes se sont évanouis
Lorsque le couvre-feu à pris les reines.

Durant le jour les activités ont repris.

Les ambulances ne s'arrêtent pas de raisonner.
Sur le champ de bataille des insoumis,
Qui font grimper la fatigue des brancardiers

Les hôpitaux ne désemplissent pas un moment.
Le corps médicale lute en première ligne
Sans s'interrompre un seul instant
En espérant qu'un pacien leur fera signe
Et de voir enfin le regard vif d'un revenant.

Pendant que le personnel soignant
Se bat dans les tranchées de la mort
Les politiques discutent et perdent du temps
Paradant sur les milliers de corps
Demonstrant qu'ils sont incompetent.

Moi, ne veux juste crier
Qu'il faut arrêté de déconner
De mettre les différences de coter
Et de mettre enfin l'humaniter en premier.

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