LA PLUME DE DAVID ALEXANDRE LIEBERMANN

Ecoute

 

Tendre ton oreille
A un esprit troublé
Il n'y a rien de pareil
Pour le soulager

Écouter attentivement
Ne surtout pas interrompre
Laisser le verser doucement
Ses mots sans le corrompre

Tu as attendri ton visage
Entendant toute la souffrance
Conscientisant le naufrage
Qu'il a connu dans son enfance

Le ruisseau des phrases
Coulent sans interruption
Bousculant toutes les cases
Détruisant tout sans concession


L'acheminement se fait plus rapide
Créant un embouteillage de sentiments
Accumuler sur le banc des rides
Et qui explose comme un volcan

Après cela, l'accalmie est à l'horizon
De petites tornades tentent une percée
Mais se cognent contre la maison
Que l'amour protège de son bouclier

En ayant été toute ouïe un instant
Tu as réussi à renverser la vapeur
Tes paroles et sourire réconfortant
Ont pu panser son coeur

Dans ses yeux tu peux lire enfin
Que les soucis et les aigreurs
Se sont écartés de son chemin
Mettant un terme à ses pleurs

Les doutes vont pouvoir disparaître
Ne soufflant plus les idées noires
Il va pouvoir respirer et renaître
Et pour la première fois, croire.

Cette extraordinaire nouveauté
Va croître sa confiance en lui
Il est maintenant prêt à écouter
Et guérir tout ce qui est enfuie

L'amitié va reprendre ses droits
Puisqu' il a éliminé la peur
A présent il s'est frayer la foi
Qu'il peut réinventer le bonheur.

09.05.2022

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